Formation GARD : Tenue à l’aéroport de Toamasina

En partenariat avec Aéroports de Madagascar (ADEMA), le Groupe Deutsche Post DHL, le bureau-pays du Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD), le Bureau des Nations Unies pour la Coordination des Affaires Humanitaires (OCHA) et le Bureau National de Gestion des Risques et des Catastrophes (BNGRC) ont organisé du 20 au 24 mai 2019 un atelier intitulé Get Airports Ready for Disaster (GARD). Tenu à l’Aéroport International de Toamasina à Madagascar, le programme vise à mieux préparer les aéroports à faire face à l’afflux soudain de secours en cas de catastrophe naturelle majeure.
« Les mesures de préparation aux catastrophes doivent améliorer la capacité des aéroports à gérer l’aide humanitaire d’urgence, même dans les scénarios de pire chaos. Ce n’est que de cette façon que les travailleurs humanitaires pourront faire correctement leur travail et que le pays pourra sauver autant de vies que possible et permettre à l’aviation d’atteindre les objectifs d’humanité et de développement durable » a noté Mme Marie Dimond, représentante résidente du PNUD à Madagascar.
Chris Weeks, Directeur des Affaires Humanitaires du Groupe Deutsche Post DHL : « Grâce à notre expertise dans la logistique et au partenariat avec le PNUD, nous avons organisé en collaboration des ateliers GARD dans près de 50 aéroports dans 25 pays, et formé plus de 1 200 personnes dans des aéroports à travers le monde. L’atelier GARD nous permet de travailler avec les autorités pour renforcer la capacité des aéroports à répondre à l’afflux des secours après des catastrophes naturelles. Cet atelier contribue également à améliorer la coordination générale entre les diverses organisations participant aux opérations de secours en cas de catastrophe. ».
Yves Andrianaharison, Country Manager, DHL Madagascar, a déclaré : « Durant les catastrophes naturelles, L’aéroport devient le centre du soutien international après une catastrophe naturelle. Le programme GARD est coordonné conjointement avec les parties prenantes nationales – des autorités aéroportuaires aux services d’urgence tels que la force mobile spéciale, l’escadron d’hélicoptères de la police, ainsi que le responsable de la sécurité. Il est donc essentiel de préparer toutes les parties prenantes concernées à pouvoir travailler main dans la main dans cette situation et à élaborer un plan de secours qui répondra mieux à une urgence et à son impact humanitaire. »
L’atelier a réuni les représentants de tous les domaines des opérations aéroportuaires, du Bureau National pour la Gestion des Risques et des Catastrophes (BNGRC), des organismes des Nations unies ainsi que des représentants de l’aviation civile de Madagascar.